Les estimations récentes des impacts indirects des changements d'utilisation des terres associés à l'expansion des biocarburants ont utilisé des modèles de prévision pour prédire les effets des changements d'utilisation des matières premières sur les marchés des produits agricoles et les décisions d'utilisation des terres. La fiabilité prédictive de ces modèles est très discutable et leur application fournit une base limitée pour des solutions pratiques, que ce soit par l'industrie des biocarburants ou par les décideurs politiques.
Nous proposons une approche en trois étapes basée sur des données réelles de changement d'utilisation des terres, conduisant à une définition et une attribution progressives de la responsabilité de la LUC au fil du temps :
Étape 1 : Estimation des émissions de l'UTC associées aux changements marginaux de la production des cultures agricoles commerciales sur la base d'une part des émissions réelles de l'UTC (en utilisant des méthodes d'allocation standard)
Étape 2 : Séparation des émissions directes et indirectes, de sorte que les émissions totales de la LUC = émissions directement attribuées + émissions indirectes (pour éviter un double comptage).
Étape 3 : Attribution et acceptation progressives de la responsabilité des effets directs par chaque secteur et producteur, réduisant ainsi le réservoir résiduel d'émissions indirectes.
En utilisant cette approche basée sur l'allocation, nous fournissons des estimations initiales des émissions LUC attribuables aux biocarburants (et à l'agriculture commerciale en général). Les émissions marginales de la CES pour divers biocarburants pour la période 2000 à 2005 varient de 10 à 45 g de CO2 / MJ. En revanche, les émissions moyennes de ces mêmes biocarburants pour cette période se situent entre 0,9 et 4 g de CO2 / MJ. Nous pensons que l'application de mesures de sauvegarde environnementale visant à protéger les écosystèmes à forte teneur en carbone, dans le cadre des étapes 2 et 3, permettra de réduire ces chiffres au fil du temps. Les décideurs politiques doivent noter la différence entre les chiffres moyens et marginaux et éviter toute confusion dans les cadres de rapport. Les chiffres marginaux, qui reflètent les impacts probables de la nouvelle production de l'agriculture commerciale en l'absence de mesures de sauvegarde, doivent être utilisés pour informer les décisions politiques, mais les rapports sur les produits doivent utiliser les impacts moyens pour décrire avec précision l'impact moyen de chaque unité de produit.
Temps de lecture : 2 minutes
Date de publication : 7 juillet 2010
TLDR :
Les estimations récentes des terres indirectes [...]
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