La déclaration obligatoire des émissions de carbone (MCR) mettra en évidence l'exactitude des rapports des entreprises, mais offrira également l'occasion d'aligner le récit environnemental sur la stratégie de l'entreprise. PDG d'Ecometrica Dr Richard Tipper explique son point de vue à Jonathan Shopley, directeur général de The CarbonNeutral Company. Un extrait est publié ci-dessous, mais pour lire l'intégralité de l'entretien, rendez-vous sur le site suivant Le blog de la société CarbonNeutral.
Jonathan : Ecometrica travaille avec de nombreuses grandes entreprises pour les aider à comprendre leurs impacts environnementaux. Quels problèmes pensez-vous que la déclaration obligatoire de carbone pourrait soulever en termes pratiques de mesure ?
Richard : Le passage à la déclaration officielle signifie que les entreprises voudront revoir la qualité de leurs mesures. Un grand nombre d'entreprises déclarent déjà leurs émissions, mais de manière assez approximative. Il y aura donc des problèmes de qualité et de confiance, les entreprises cherchant à s'assurer que les chiffres qu'elles utilisent sont exacts et couvrent les bons éléments.
De plus, les personnes qui, dans une organisation, comprennent les chiffres devront aller au-delà du département RSE. La direction générale et le conseil d'administration devront au moins comprendre ce qu'ils signifient.
Jonathan : Les directeurs financiers sont en fin de compte responsables des rapports, alors comment pensez-vous qu'ils vont réagir ? S'ils rendent compte au CRC, la réaction sera-t-elle de dire "nous avons couvert ce problème" ? Ou la véritable valeur du MCR réside-t-elle dans la manière dont les informations peuvent être utilisées pour obtenir un avantage concurrentiel, en aidant mieux le conseil d'administration à gérer le risque et l'incertitude ?
Richard : Le MCR n'en est qu'à ses débuts, il faudra donc attendre un certain temps avant qu'il ne soit considéré comme stratégique. Les quelques entreprises qui l'ont envisagé sont des exceptions. Cependant, il est différent du CRC, qui ne couvre que certains bâtiments au Royaume-Uni et uniquement le dioxyde de carbone, plutôt que tous les gaz à effet de serre. gaz à effet de serre de toutes les sources du monde entier.
Les entreprises sont encore en train d'étudier les impacts potentiels du MCR, ce qui pourrait les amener à adopter différentes positions. Par exemple, elles peuvent se sentir exposées à un risque si un prix est fixé pour le carbone, ou être avantagées par ce prix. De même, elles peuvent voir la possibilité de gagner un avantage concurrentiel en étant en mesure de démontrer leur action sur la gestion et la réduction de l'impact du carbone et d'articuler des valeurs de marque plus vertes, ou perdre face aux autres si elles n'ont pas un récit fort.
Lisez l'interview complète sur Le blog de la société CarbonNeutral.
Temps de lecture : 3 minutes
Date de publication : 13 septembre 2012
TLDR :
Le reporting carbone obligatoire (MCR) sera [...]
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