Timothy Searchinger suggère que la production de biocarburants doit générer du "carbone supplémentaire" afin de réduire les émissions, et que lorsque les biocarburants utilisent des terres cultivées existantes, ils utilisent des cultures qui auraient poussé de toute façon, et l'absorption directe de carbone n'est donc pas supplémentaire. Ces biocarburants ne présentent un avantage en termes de carbone que s'ils augmentent indirectement l'absorption de carbone, par exemple en augmentant les prix du marché et en incitant les agriculteurs à cultiver davantage ailleurs. En outre, il n'est pas certain que les biocarburants augmentent indirectement l'absorption nette de carbone, pour les mêmes raisons que la quantification du changement indirect d'affectation des sols (ILUC). Nous fournissons un exemple pour montrer qu'une partie importante de l'argument de Searchinger est erronée, à savoir qu'il est possible pour les biocarburants cultivés sur des terres cultivées existantes de créer des réductions directes de GES. L'une des conclusions de Searchinger, à savoir que les avantages nets des biocarburants sont incertains, est toujours correcte. Toutefois, cette conclusion n'est pas nouvelle et découle du fait que la quantification de l'ILUC est incertaine, ce que nous savions déjà.
Vous voulez en savoir plus ? Téléchargez notre livre blanc
Voir notre réponse aux affirmations de Searchinger sur les biocarburants.
Temps de lecture : 1 minute
Date de publication : 10 juillet 2010
TLDR :
La dernière contribution de M. Searchinger au débat sur les biocarburants est-elle une contribution perspicace ou une pensée confuse ? Voir l'analyse de Matt Brander.
Tags